La trahison d’un pantin mégalomane

Dans la nuit du 13 au 14 avril 2018, les forces armées françaises, en coalition avec les forces américaines et britanniques, ont attaqué la Syrie

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Rafale en vol

Dans la nuit du 13 au 14 avril 2018, les forces armées françaises, en coalition avec les forces américaines et britanniques, ont attaqué la Syrie en tirant une centaine de missiles. Malgré tous les discours diffusés dans les médias nous expliquant que c’était en représailles contre une prétendue attaque chimique du gouvernement syrien contre sa propre population, ça demeure un acte de guerre décidé et ordonné par le chef des armées, donc par le président de la République française, Emmanuel Macron. Pour cela, monsieur Macron a commis une trahison à l’endroit de la France et des français, doit être destitué, jugé et condamné à au moins deux titres.

Rafale en vol

Violation de la charte des Nations Unies

Cette action n’a en aucun cas été ordonnée par le conseil de sécurité de l’ONU, la Syrie est un pays souverain indépendant et de ce fait devrait être protégé de ce genre d’agression caractérisée de par le droit des peuples à disposer d’eux-même, agression qui constitue une transgression du droit international et des principes de la Charte de l’ONU.

…principe de l’égalité de droits des peuples et de leur droit à disposer d’eux-mêmes [Charte des Nations Unies, Article 1, Alinéa 2]

Violation de la constitution

Cette action n’a pas davantage été validée dans le cadre d’une déclaration de guerre au titre le l’Art.35 de la constitution française qui aurait été votée par le parlement français, lequel n’a du reste même pas été consulté. Il est vrai qu’à compter de l’attaque, le président dispose de trois jours pour soumettre la question au parlement, ce qui pourrait se comprendre dans le cadre d’une agression de la France par un adversaire extérieur, mais en l’occurrence, il s’agit de l’agression par la France d’un pays souverain indépendant

ARTICLE 35.

La déclaration de guerre est autorisée par le Parlement.

Le Gouvernement informe le Parlement de sa décision de faire intervenir les forces armées à l’étranger, au plus tard trois jours après le début de l’intervention. Il précise les objectifs poursuivis. Cette information peut donner lieu à un débat qui n’est suivi d’aucun vote.

Lorsque la durée de l’intervention excède quatre mois, le Gouvernement soumet sa prolongation à l’autorisation du Parlement. Il peut demander à l’Assemblée nationale de décider en dernier ressort.

Si le Parlement n’est pas en session à l’expiration du délai de quatre mois, il se prononce à l’ouverture de la session suivante.

Trahison sur des motivation plus que douteuses

Les raisons invoquées pour justifier cette intervention inadmissible sont essentiellement une prétendue attaque à l’arme chimique par le gouvernement syrien contre sa population. Monsieur Macron a affirmé disposer des preuve de ladite attaque, mais ne les a pas pour autant présentées au public, tout comme il a suivi les affirmations depuis largement démenties d’une prétendue agression par des agents russes en Grande-Bretagne contre un ancien agent double, monsieur Skripal et sa fille, laquelle serait désormais guérie mais a curieusement disparu de la circulation. Or on ne déclenche pas une intervention armée sur des mensonges ou de simples présomptions.

Par conséquent, monsieur Macron devrait être traduit devant les juridictions compétentes. D’abord en compagnie de madame Theresa May, premier ministre britannique, et de monsieur Donald Trump, président des États-Unis d’Amérique, devant la Cour Pénale Internationale pour crime de guerre. Ensuite devant la Haute Cour de Justice de la République Française pour violation de la constitution et abus de pouvoir. Il ne peut en effet décider de sa propre initiative d’attaquer militairement un pays souverain (et reconnu comme tel devant l’ONU).

Par ces motifs, il devrait donc être destitué conformément au disposition de l’Art.68 de la constitution française

L’Europe, c’est la paix

L’an dernier, au cours de la campagne présidentielle, un seul des onze candidats avait prévenu de ce qui risquait de se produire si nous restions membres de l’Union Européenne. Les faits sont là et lui donnent dramatiquement raison. Jamais François Asselineau, puisque c’est de lui qu’il s’agit, n’a cité la Syrie ou Bashar Al Assad comme modèles de Démocratie, il a en revanche toujours été scrupuleusement attaché au droit et au respect de la loi, cette même loi que monsieur Macron vient ouvertement de piétiner. Monsieur Macron a montré par ses actes à quel point il est le servile pantin d’une oligarchie américaine qui sert d’abord ses propres intérêts au mépris le plus total de celui des citoyens français. Il appuie ses actions avec ce qui apparait de plus en plus clairement comme une propagande de guerre.

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